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Certains mots ont le pouvoir de faire jaillir dans l'esprit de qui les prononce une illumination féerique, des cascades de couleurs, une ronde merveilleuse d'images enchantées.
Le Maroc est de ceux-là. A le dire seulement, vous estompez la grisaille du temps, vous larguez les amarres pour une croisière secrète et vos poumons s'élargissent à l'intuition des brises fraîches des montagnes ou des souffles brûlants du Sud. C'est la jolie tentation du voyage qui se glisse dans votre pensées. Mais on ne va pas au Maroc comme l'on va vers un quelconque point du monde. Il faut avoir dans le coeur la clé invisible, mais combien utile, d'un pays qui n'accorde au passant que des sensations merveilleuses mais fugaces. Pour le comprendre et pour l'aimer, il faut l'étudier d'abord, se préparer ensuite à son particularisme séduisant, à sa joie chaude, à sa beauté sensuelle et envoûtante.

lundi 17 décembre 2012

Les groupes folkloriques Marocains






On ne peut les citer tous tellement ils sont nombreux...sans favoritisme, nous n'en présenterons que trois:







Abidat R'ma  (Texte brut: Abidat R’ma.)


C'est un art musical populaire de la région sous forme d'un groupe composé de sept personne et plus ,avec un chef de groupe nommé Mkadem c'est le leader vêtu d'une Adjellaba qui le distingue des autres. le Mkadem a comme instrument un ciseau ou mkass (Mkass un ancien ciseau était pour but couper la laine des mouttons) ,ou tara (instrument musical rond ) . Comme son nom l’indique, Abidat R’ma, cet art est inspiré du rituel de la chasse. Ce rituel, qui coïncide avec le début de la saison de la chasse, est fêté par des chants autant que par la danse.

Au moment où le gibier est aux abois, des cris (hourras) s’élèvent pour pousser la proie, apeurée, à cesser toute résistance. Dans ce concert de cris, les chasseurs se livrent à une gestuelle comme pour pousser le gibier dans ses derniers retranchements. Inspiré de la chasse, l’art des Abidat R’ma célèbre également la saison des moissons. S’il est né de la période de chasse, il est utilisé souvent au moment des récoltes. A cette période, les Abidat R’ma expriment la joie des paysans de récolter le fruit de leur travail, surtout quand les récoltes sont bonnes. Aujourd’hui, cet art est toujours fort prisé par les Marocains. Les Abidat R’ma sont fort sollicités pour les fêtes familiales (mariages, circoncision, etc). Ils le sont pour les soirées télévisées. Le secret de cette forte demande trouve son explication non seulement dans les chants ou musiques des Abidat R’ma, mais aussi dans la théâtralisation de leur art.  



Amarg Fusion (Texte brut Amarg Fusion)

AMARG FUSION : groupe créée à Agadir - Maroc, Les musiciens de ce groupe ont réuni leurs talents et le résultat d’années de recherches sur la musique des RWAYES (Troubadours du SOUSS) pour créer un nouveau style musical. Un style mariant la chanson traditionnelle aux rythmes venus de l’occident pour donner naissance à une mélodie qui vous transportera de la vallée du Souss vers un voyage à travers le monde. Une musique typique qui ne laisserait pas âmes indifférentes. Un style ouvert et d’actualité. STYLE DU GROUPE : MUSIQUE DU MONDE RAISON DU GROUPE La philosophie d’ AMARG FUSION c’est de : Jouer une musique locale ouverte sur les cultures du monde. Faire fusionner les mélodies et les chants des Rwayes avec des rythmes et des arrangements modernes. Ouvrir le champs d’une nouvelle interprétation de la chanson amazigh de la région du SOUSS. Ce métissage entre les musiques du monde et la chanson traditionnelle de la région du SOUSS, qui compte parmi les régions les plus riches du MAROC en terme de patrimoine culturel et musical traditionnel, ouvrira à la musique Amazigh du Souss, de nouveaux horizons vers une universalité plus grande et vers un échange créateur avec les cultures du monde.




Abdelhadi Izenzaren



Le groupe Izenzaren, été fondé en 1972. A travers leurs chansons, les six membres du groupe se veulent porte parole de la culture amazigh. En 1976, le groupe se produit pour la première fois à la télévision marocaine. S'en suit une tournée qui le mènera à Paris sur la scène de l'Olympia un an plus tard et une participation au premier festival de la chanson maghrébine en 1978. Aujourd'hui, Izenzaren continue d'animer festivals et rencontres culturels au Maroc et à l'étranger.

Le folklore Marocain Réputé être l'art des peuples

Réputé être l'art des peuples, le folklore est le vecteur par excellence de leur culture, leurs coutumes et leurs traditions. Un art à travers lequel d’aucuns peuvent découvrir les divers aspects de la civilisation de l'humanité ainsi que l’évolution de la vie des nations. En ce sens, le pays est riche par la diversité de ses arts populaires. Chaque région s'illustre par sa propre musique, ses propres danses ainsi que par les instruments spécifiques d'accompagnement.
Le folklore berbère, Le folklore sahraoui, Le folklore d'Al Haouz, Le folklore d'Attawlif, Et l'art populaire, d'où la richesse et la diversité du patrimoine artistique populaire qui demeure une réalité incontournable dans la culture et la civilisation marocaines.
La Musique andalouse...
Dès la chute de Grenade (1492), Fès, Tétouan, Rabat et Oujda héritent du précieux héritage musical andalou. Un genre qui accorde une place de choix à l’instrumentalisation (AlAla) et qui se plie à la prosodie arabe et à la métrique classique.
C’est une synthèse du patrimoine artistique oriental hérité de l’Islam et de la langue arabe, mais aussi du legs hispano-mauresque.

La mûsiqa une tradition artistique ancrée dans le milieu urbain. Ses grands interprètes Haj Mohamed Jaïdi et Abdessadek andalussiyya est Chaqqara chantent Dieu, l’amour, la nature et l’ivresse mystique. 
La musique andalouse compte onze modes et ses instruments sont surtout à cordes frottées ou pincées : violon, alti, luths, rébab, le rébec médiéval européen ou cithare, en plus du tar et de la derbouka.
Au plan historique, cette musique est passée du stade archaïque entre le IXè et XIIIè siècle à un art plus technique sous l’influence de Ziryab, musicien du IXè siècle originaire de Baghdad. Sous l’influence du poète philosophe Ibn Bajja, au XIIè siècle, Al Ala voit naître un nouveau style métissé entre l’arabe dialectal, le roman et l’hébreu d’origine.


Plusieurs styles de musique vont émerger de la matrice de la musique arabo-andalouse : le mouwashshah, le zajal et kharja et la nouba.
La Musique Al Malhoun...
Si Al Ala est la musique de l’élite et des familles huppées il n’est pas de même pour la musique Al Malhoun propre aux milieux populaires et artisans. Le nom Al Malhoun dérivé de « Lahana » qui signifie : ne pas se conformer à la règle.
Pour les artisans, cette occupation est le seul moyen de rompre avec la monotonie du travail et d’en atténuer la rigueur.
Le Malhoun serait originaire des chansons populaires locales très rafiinées dès qu’il s’agit de production de la poésie du zajal. La pratique du Malhoun commence à se répandre dès le Xè siècle de l’Hégire. Mais, tout porte à croire qu’il est avant tout une création littéraire dans sa forme de Quassida de Zajal. Très tôt, le Malhoun s’enracine dans les milieux du peuple, en faisant la joie des artisans et des travailleurs et en constituant la base de l’animation des ambiances des fêtes et des mariages.

MEKNÈS

A 140 km de Rabat et 60 km de Fès se trouve Meknès. Dans la ville impériale, les entrepôts de Dar-el-Ma rappellent la démesure du sultan alaouite Moulay Ismaïl. Les remparts et les monuments de l'ancienne capitale ont été construits par une armée d'esclaves. De la terrasse, la vue donne sur le bassin de l'Agdal Souani. Il s'étend sur 4 hectares. Dans le mausolée de Moulay Ismaïl, une cour décorée de mosaïques et aménagée d'une fontaine, mène à une salle ornée de stucs où repose le tombeau du sultan. La visite est ouverte à tous. Avant de vous rendre à la médina, passez par Bab Mansour : la porte bordée de frises en camaïeu de vert et incrustée d'étoiles de faïence qui brillent sous le soleil. La médersa Bou Inania, construite au XIVème siècle, avec sa cour en zelliges, plâtres et bois sculpté est un exemple typique de l'art hipano-mauresque. Au cours de votre balade dans les souks, demandez les anciennes kisarias où se vendent les tissus. Meknès se parcourt en une journée. http://www.easyvoyage.com/maroc



 

المغرب واسبانيا Le Maroc Certains noms, certains mots ont le pouvoir

certains mots ont le pouvoir de faire jaillir dans l'esprit de qui les prononce une illumination féerique, des cascades de couleurs, une ronde merveilleuse d'images enchantées.
Le Maroc est de ceux-là. A le dire seulement, vous estompez la grisaille du temps, vous larguez les amarres pour une croisière secrète et vos poumons s'élargissent à l'intuition des brises fraîches des montagnes ou des souffles brûlants du Sud. C'est la jolie tentation du voyage qui se glisse dans votre pensées. Mais on ne va pas au Maroc comme l'on va vers un quelconque point du monde. Il faut avoir dans le coeur la clé invisible, mais combien utile, d'un pays qui n'accorde au passant que des sensations merveilleuses mais fugaces. Pour le comprendre et pour l'aimer, il faut l'étudier d'abord, se préparer ensuite à son particularisme séduisant, à sa joie chaude, à sa beauté sensuelle et envoûtante.



Examiné sur une carte, le Maroc apparaît comme un "Finis Terrae" transformé en bastion par un caprice de la nature. Le doigt qui le recherche le situe d'emblée dans le Maghreb, mais un Maghreb qui aurait pu être relié à l'Europe par un cordon ombilical s'il n'avait été coupé par le violent courant du détroit de Gibraltar. Ce détroit est d'ailleurs le point marquant des contrastes marocains puisqu'il doit sa force à l'appel des eaux chaudes de la Méditerranée vers les eaux fraîches de l'Atlantique. Mais, non content d'appartenir à deux univers différents, le Maroc va être le pays du dualisme, et ce caractère nous le retrouverons tout au long du voyage. Quoi de plus intéressant d'ailleurs que ce choix permanent suggéré à l'esprit par la géographie, le milieu et les hommes qui le composent? Bien entendu, on ne peut découvrir ce pays fascinant à travers ses palaces et ses escales internationales. De ce type d'observatoire, on a toujours une vue stéréotypée des choses et la fausse impression de connaître ce que l'on ignore, en définitive. C'est au contraire au long des routes et des pistes que l'on se forgera une idée juste et que l'on apprendra à connaître le Maroc, qui tire curieusement son nom de la corruption de celui de l'une de ses villes: Marrakoush, la Marrakech actuelle.

dimanche 16 décembre 2012

Essaouira, anciennement appelé Mogador...


A ce jour, Essaouira est le chef lieu d’une province de 500 000 habitants. La ville elle-même compte 70 000 résidents, logés dans la médina et dans les nouveaux quartiers traversés par le boulevard Aqaba (l’autoroute !) jusqu’au Nord, sur la plage de « Safi ».
L’expansion de la commune est pourtant limitée par son environnement : bordée par l’océan à l’ouest, l’oued et les dunes au sud et la ceinture verte à l’est (anciennement un champ dunaire aménagé depuis et planté d’arbustes pour préserver son écosystème), la ville peut difficilement s’étendre au-delà de ces contraintes naturelles.
Pour palier à ce problème, des entrepreneurs (Chaabi Lil Iskane en tête) ont engagé la construction d’une ville nouvelle : Essaouira El Jadida aux abords de la ville de Ghazoua.



Ces dernières années, ce petit village à l’intérieur des terres, a donc vu se développer des quartiers résidentiels bordés de villas, de petits immeubles et de commerces. Les projets en cours tendent à agrandir toujours plus cette nouvelle cité.
Sur un autre registre, l’ERAC-Tensift (actuellement Al Omrane), a mis sur le marché de grands projets résidentiels et commerciaux : sur Bab Sbaa, reliant Bab Marrakech, un nouveau complexe commercial a vu le jour le long des remparts (le centre Bin Alaswars) et sur Bab Doukkala, un autre complexe d’habitation et de boutiques a renouvelé un quartier autrefois vétuste.
Mais ce ne sont pas là les seuls changements qu’a connu Essaouira.
Sur la porte « Bab El Menzah » par exemple, les jardins du méchouar datant de l’origine de la ville fortifiée, rares espaces verts intra-muros, se sont vus amputés d’une large partie de leur verdure pour aménager un espace d’accueil pour les festivals. Finis les petites allées bordées de palmiers, place à une esplanade pavée …


MARRAKECH Ville Impériale La ville ocre...

elle fut, au cours de ses 10 siècles d'histoire, à plusieurs reprises et sous différentes dynasties, la capitale du Royaume.


La ville ocre, la ville rouge a été fondée il y a près de mille ans, en 1062 exactement, par l’almoravides Abou Bakr, qui en bâtit le premier palais et la première mosquée, près d’une source au pied de la colline du Guéliz. C’est le début d’une histoire pleine de rebondissements d’une ville qui sera plusieurs fois capitale, plusieurs fois abandonnée, restaurée, redynamisée.




Elle est Marrakouch, le pays des fils du Kouch, autrement dit le domaine des guerriers noirs Africains venus de Mauritanie soutenir les souverains almoravides. Elle est la plus berbère et la plus africaine des cités impériales, la plus cosmopolite aussi, et pendant longtemps la plus riche. Dans ses pierres on trouve mille ans d’histoire, des restes des premières splendeurs almoravides (comme le Minbar de la Koutoubia) à l’architecture rectiligne et moderne de la villa Majorelle.




Rappelé aux frontières, Abou Bakr confie sa nouvelle cité à son cousin, Youssef Ben Tachfine. Le sultan embellit sa ville grâce aux butins des conquêtes, et notamment les richesses ramenées d’Espagne par les sultans andalous. Il meurt presque centenaire en 1066 et son fils, Ali Ben Youssef Ben Tachfine continue son œuvre. Mais des merveilles de la capitale d’un état qui s’étendait de l’Atlantique au Tafilalet et jusqu’à Alger ne reste presque rien, quelques murailles, la koubba el-Ba’Adyine. En effet, les almohades, sous la conduite d’Abd El Moumen la détruisent totalement en 1147. Une fois les almoravides renversés, il reconstruisent la ville, essentiellement avec des artisans andalous. De cette époque datent des monuments comme la Koutoubia, des jardins comme ceux de l’Agdal et de la Menara.




A la chute de cette dynastie, en 1269, Marrakech est abandonnée au profit de Fès, pour trois siècles troublés. Les Saadiens, qui la rétablissent comme capitale, avaient trouvé en 1522 une ville dépeuplée par la famine, appauvrie, en ruines.Nouvelles reconstructions, nouvel essor, en partie grâce à l’or des Portugais, après leur défaite à la bataille des Trois Rois (4 août 1578), mais surtout l’or d’Afrique, ramené de Tombouctou par les grandes caravanes sahariennes. A la fin du XVI° siècle, Marrakech atteint son apogée, avec plus de 60.000 habitants, un important mellah, et l’affluence des Européens, diplomates et commerçants.Mais les Saadiens perdent le pouvoir, Marrakech son statut de capitale au profit de Fès, et les luttes intestines, l’insécurité montante font replonger Marrakech dans l’obscurité. Moulay Ismaïl s’attache à détruire toute trace de la dynastie précédente. C’est ainsi que les tombeaux Saadiens sont emmurés, et ne seront retrouvés que par hasard, à l’occasion d’un survol en avion, au début du XX° siècle. A la fin du XVIII° Mohammed III restaure à nouveau la ville, replante les jardins.Sous le protectorat, l’insoumission gagne Marrakech qui devient un point d’appui des Sahariens en dissidence, comme par exemple, El Hiba. Le protectorat développe d’autres villes, mais s’appuie aussi sur les derniers pachas du Maroc, les Glaouis, qui durent définitivement quitter Marrakech après l’indépendance. La ville nouvelle est construite.

Ouarzazate



Ouarzazate, ville du Cinéma, aux portes du Grand Sud marocain est un composé magnifique d’oasis, de kasbahs et de vallées florissantes.
C’est un vaste plateau désertique où se succèdent l’ombre fraîche des palmiers et l’immensité rocailleuse. Ouarzazate est régulièrement balayée par les vents du Sahara. Avec des températures atteignant 40°C en été, le contraste avec les cimes de l’Atlas couvertes de neige est saisissant.
Cette diversité lui vaut d’avoir été, dès les années 70, choisie comme le lieu de tournage de nombreux films et superproductions internationales. Ses studios sont mondialement connus et Ouarzazate accueille régulièrement de nombreuses stars de l’écran.

Ses paysages saisissants de beauté attirent également de nombreux peintres, écrivains ou businessmen en quête de tranquillité et de beauté naturelle.

ODOE Morocco - raw footage 1/3; Marhoum sings for peace from Abdessamad Idrissi on Vimeo.

Ce vieillard marocain, le traditionnel << Chibani>>





est l'image émouvante de cette méditation riche et profonde sur les hommes et sur Dieu. Dans un pays rude et beau, il faut une grande sagesse pour accepter un sort que les contrastes brutaux des temps modernes font souvent apparaître comme injuste et cruel. Mais ce vieux Berbère de Rissani est un sage qui a mesuré la vanité des apparences. 







Le Maroc historique jusqu'à l'indépendance (1956)

Sur ce fond d'incertitudes va se produire un fait qui marquera de son sceau le destin du Maghreb: l'arrivée des Arabes. Cette vaste région était alors sous la domination nominale de Byzance et avait, bon gré, mal gré, adopté le christianisme, bien qu'il y eut encore de nombreux paîens et une forte colonie juive. Les musulmans, après la mort du prophète Mohammed, en 632, sont partis faire la guerre sainte. Ils connurent bien des revers avant de s'imposer; mais, en 682, Ogba, farouche guerrier, arrive au Sous, fait pénétrer ses chevaux dans les flots de l'Atlantique et s'écrie: << O Dieu de Mohammed, j'irais encore plus loin porter ta gloire si cette mer ne m'arrêtait!>>
Mais, au début du VIIe siècle, les Arabes sont maîtres du Maghreb et, en 711, Tarik, à la tête de 8000 Berbères convertis à l'islam, passe le détroit de Gibraltar et anéantit les Wisigoths à Xéres la même année. En 731, Arabes et Berbères sont à Poitiers; mais l'on connaît la célèbre bataille, au cours de laquelle Charles Martel arrêta définitivement le flot des envahisseurs, qui sera refoulé jusqu'à l'Elbe. Pourtant le visage du Maroc sera indélébilement marqué par cette symbiose avec l'Espagne, qui va durer jusqu'au XIIe siècle.
Les Berbères, une fois islamisés, donneront des leçons de conformisme à leurs maîtres. Sous l’influence des missionnaires Kharitites, qui  imputaient aux Arabes leur genre de vie dépravée, une terrible révolte a lieu en 740, et la bataille du Sebou marque la fin de la domination des envahisseurs arabes sur le Maroc sans réussir